Dubitatif entre un scénario intriguant (sur le papier) et la promotion du wokisme

Tout est dans le titre.

Le scénario est intriguant: on retrouve David Tennant (qui était une très bonne incarnation du Dr), on se demande pourquoi il a eu ce visage et Donna Noble (Catherine Tate). On voit également l'apparition d'un méchant qu'on n'a jamais vu à l'écran.

Mais c'est assez plat, assez bof. Les personnages sont assez mous. J'ai baillé 2-3 fois pendant l'épisode. C'est pas à la hauteur de l'épisode des 50 ans de la série. Je me rappelle il y a 10 ans avec les extraterrestres rouges (j'ai bouffé le nom), c'était bien mieux (ne serait ce qu'avec John Hurt en premier Dr).

Et puis où sont les morts ? À part quelques personnages secondaires qui meurent (les Wrarth), je m'attendais à ce que Dona Noble meurt (une bonne fois pour toutes). Sans vouloir forcément sa mort, c'est ce qu'il se passe dans Doctor Who, des personnages importants qui peuvent mourir ou disparaître pendant une saison (Rose aka Bilie Piper). Bien qu'il y ait un côté intéressant dans la transmission du pouvoir d'un seigneur du temps à travers la descendance, c'est capillotracté.

Et puis il y a la promotion bien forcée du wokisme. On y était déjà avec le casting hétéroclite du temps du 14ème docteur (c'était déjà bien poussé). Ça apparaît à travers quelques détails (comme les pronoms, le dialogue à propos de l'apparence masculine du docteur...).

Martha Jones, en tant que compagne du Dr, d'origine Ghanéenne était une bonne évolution de la série qui s'ouvrait aux minorités ethniques. Là, c'est du forçage, si tu n'as pas compris ce que veut dire le mot binaire, c'est mal (mais c'est pire dans l'épisode 3).

Bref, c'était bof.