Bada Doom

Mon Dieu quelle beauté, je crois que la qualité de ce film est égale au niveau du raffinement ultime dont fait preuve le nom de cette critique.

Quelle est la force de ce chef-d’œuvre magistral me demanderez-vous ? Eh bien, on ouvre effectivement les portes de l'enfer après 1 minute environ, sauf que c'est la porte de l'enfer de la dignité, la même que celle où sont rangés les films avec Kev Adams.
Surtout que le film partait quand même avec une belle avance (en tout cas pour ma petite vision de fan de la licence), le précédent opus de 2005 était franchement foireux, il me semblait difficile de manquer encore plus de respect à la série de ID Software. Et pourtant.

Donc, le film, c'est grosso modo le commando moules frites, dont on ne retiendra personne, aussi compétent en extermination que des pingouins tétraplégiques en saut a skis, et encore, les pingouins ont plus de charismes, qui va sauver des jean paul et des jean charles. Sauf que les jean se sont fait suicider, c'est balo (on regarde pas Doom pour le scénario, certes certes). S'en suit moult péripéties, avec des combats d'armes en plastique contre des monstres probablement du même plastique, ce qui rend le combat relativement égal, mais peu intéressant. Pis à la fin, y a un grand vilain pas beau ""presque"" potable, sauf que attention, fallait surtout pas qu'une seule scène de ce film soit récupérable, donc hop, activation de la carte face cachée, j'insère "discours religieux" dans le film sur la franchise qui ne porte ABSOLUMENT aucun discours sur RIEN DU TOUT (rappelons pour les néophytes que le but du jeu vidéale du même nom, c'est littéralement de perpétuer son côté meurtrier de masse des enfers, c'est pas ouf ouf comme discours politique hein), et c'est ainsi que toute trace notable de respect pour la référence vidéoludique se fait violer et décède, ce que l'équipe du jeu vidéo lui a bien rendu.

Au passage, Doom, c'est quand même une des licences avec un bestiaire les plus fourni, donc pour faire des monstres, tu peux plagier comme un malpropre sans trop te rater, mais c'est sans compter les quelques talents dénichés pour réaliser ce film qui n'ont pas hésité à faire étalage de leurs compétences, et là, j'applaudis, faut donner sa chance aux aveugles unijambistes sans bras.

Donc voilà, voilà, si t'aime pas quelqu'un, comme ta belle-mère et que tu veux la ou le punir d'exister, montre lui ce film.