⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Douleur et gloire est le nouveau film de Pedro Almodovár, en compétition à Cannes cette année. Il a remporté le prix d’interprétation pour son acteur principal : Antonio Banderas.
Douleur et gloire est un film qui raconte implicitement le récit autobiographique de son réalisateur Pedro Almodovár. Un film qui a donc beaucoup de choses à raconter sur l’histoire complexe de la vie du réalisateur espagnol à renomée internationale.
Plusieurs thématiques y sont abordées notamment : l’enfance, la nostalgie, la vieillesse, la mort, l’amour, l’amitié, le désir,...
Autant de thématiques propres au réalisateur et qui lui permettent d’étaler une ode à la vie en dépeignant ses beautés comme ses vices. Un récit a l’image du titre, Douleur et gloire, qui nous fait voyager à travers toutes les émotions.


Concernant l’image du film, le cadre est très bien traité comme toujours chez Almodovár.
On a notamment un passage de 2-3 minutes en Motion design qui se confond totalement dans l’esthétique du film : haut en couleurs et parsemé de teintes de rouge assez appuyées. Le thème de l’art est également très présent et s’accorde donc parfaitement à l’esthétique du film. D'autre part, les scènes se reportant à l'enfance du personnage principal et évoquant la nostalgie sont également très belle, dans une Espagne profonde.
Le sujet du film est aussi très touchant et assez pertinent dans la filmographie d'Almodovar. En effet, ce dernier nous délivre une poésie sur le désir; le désir amoureux, le désir de vivre, le désir de créer, le désir de se battre contre la douleur. On est face à une vraie démarche de sincérité et d'amour pour le cadre par Almodovar.


Si un reproche est à faire, c’est qu’il suit une certaine forme de linéarité dans son scénario. Les mêmes scènes se répètent (notamment par l’usage du flash back) et on sent que le réalisateur a beaucoup à nous raconter; si bien qu’on en vient parfois à regarder la montre.


Néanmoins les performances d’acting sont remarquables (notamment celle d’Antonio Banderas) et nous font oublier les quelques pannes scénaristiques du film.
Enfin, la manière dont le film brise parfois le quatrième mur m’a beaucoup plu, notamment par la finesse qui permet son exécution.


Au final, même si le film manque parfois de rythme, il reste tout de même magnifique par ses couleurs, sa mise en scène et sa poésie. A voir!

EdgarHugon_de_Viller
8

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2019

Créée

le 27 mai 2019

Critique lue 331 fois

Critique lue 331 fois

D'autres avis sur Douleur et Gloire

Douleur et Gloire
EricDebarnot
8

Le premier désir

Il va m'être difficile d'être objectif pour parler de "Douleur et Gloire", et je préfère donc ne pas me livrer à un exercice critique selon les canons du genre. En effet, j'étais en larmes dès les 5...

le 25 mai 2019

57 j'aime

6

Douleur et Gloire
Multipla_Zürn
8

Critique de Douleur et Gloire par Multipla_Zürn

On pourrait penser que le cinéma d'Almodovar est profondément animé par la question du théâtre. Mais ce qui l'intéresse avant tout, c'est le contre-champ vivant qu'une scène propose : la salle. Le...

le 19 mai 2019

34 j'aime

Douleur et Gloire
Moizi
8

Comédie ou drame ? pas besoin de choisir

Almodovar nous livre là, encore une fois, un film absolument magnifique et qui a été logiquement récompensé à Cannes (enfin son acteur principal l'a été). Ici il y a tout ce que j'aime chez...

le 10 juil. 2019

24 j'aime

Du même critique

The Dead Don't Die
EdgarHugon_de_Viller
7

A mourir de rire !

3 ans après Paterson, Jim Jarmusch revient au festival de Cannes avec son nouveau film: The Dead don’t Die. En ouverture de Cannes, ce film de zombie annonce les prémices d’une 72 ème édition du...

le 14 mai 2019

7 j'aime

2

Unicorn Store
EdgarHugon_de_Viller
4

A ranger dans les abîmes de Netflix ...

Unicorn Store est une production Netflix et seulement disponible sur Netflix. Un film de Brie Larson qui, 2 ans après avoir remporté un oscar pour son rôle dans Room, signe son premier long-métrage...

le 3 mai 2019

5 j'aime

X-Men : Dark Phoenix
EdgarHugon_de_Viller
4

A l'instar du Phoenix, un film qui naît et sombre dans ses cendres ...

Ultime volet de la saga X-Men sous l'ère 21 century Fox, avant le prometteur LES NOUVEAUX MUTANTS, X-MEN: DARK PHOENIX, vient conclure l'arc narratif du reboot de 2011. Simon Kinberg, le réalisateur,...

le 7 juin 2019

4 j'aime

2