J'ai été fan de la série, qui montrait les vicissitudes des nantis et de leurs serviteurs, le passage du 19ème au 20ème siècle, un peu comme le guépard à son époque l'illustrait d'une bien belle manière. Mais comme le film de Visconti, le deuxième film de la série en devient long, pénible et abscons.
Deux intrigues se mêlent : d'un côté, Hollywood vient louer le château pour y tourner un film, de l'autre, la comtesse douairière hérite d'une villa dans le sud de la France. Si la première est la plus intéressante, et montre les difficultés du passage du muet au parlant pour le cinéma, la seconde enfile les clichés bon ton sur la "douce France" vue par un touriste anglais en mal de soleil.
Pauvre Nathalie Baye, à qui on donne un ersatz de rôle mal fagoté, et qui annone péniblement son rôle, dont on devine qu'il l'ennuie pleinement. On baille poliment et on attend la fin, qui ne se démarque ni par sa finesse, ni par l'inventivité de l'écriture...