"Dracula, prince des ténèbres" est la 3ème incursion du studio mythique de la Hammer dans l'univers de Dracula. Et clairement, ce n'est pas la meilleure adaptation du personnage inventé par Bram Stoker.
Le comte Dracula est ici muet. Pas une seule ligne de dialogue pour Christopher Lee, qui doit se contenter de montrer ses canines acérées pour que l'on comprenne que c'est un vampire. Du coup, il est forcé d'en faire des tonnes, presque comme s'il était dans un film en noir et blanc et muet. Et c'est ridicule.
Mais ce qui est encore plus ridicule, c'est la bêtise confondante des personnages. Ceux-ci rivalisent d'idées débiles. A tel point que l'on se demande s'ils ne cherchent pas à être tués. Et en plus ils sont insupportables.
Qu'y-a-t-il donc à sauver dans ce long-métrage alors ? Quelques beaux plans mais surtout le personnage du père Sandor, le seul doté de bon sens et dont l'acteur, Andrew Keir, confère un certain charisme.