High Voltage
Si l'univers Dragon Ball Z ne contient pas vraiment de points faibles, l'arc sur le Cyborg demeure réellement passionnant, et Kazuhito Kikushi va être chargé de l'approfondir par le prisme du...
le 13 nov. 2019
13 j'aime
3
Voir le film
Alors que les précédents films, en étant loin d'être parfaits, parvenaient à s'en sortir à peu près convenablement, arrive la rechute d'un point de vue écriture très paresseuse.
Dialogue de scénaristes :
Bon heureusement, la dernière phrase ne s’est pas réalisée. Mais oui, vous avez bien là le scenar du 7e film. (Spoilers) Donc Sangoku et ses potes sont en ville, à faire du shopping, aller au restau, pendant que les comic relief attendent un concours de miss. Notons la première apparition de Trunks dans les films. Des fois que vous ayez un doute, une 7e fois en 7 films la chronologie n’est pas respectée, franchement on ne peut placer ça nulle part. Et donc 3 cyborgs crées par l’ordinateur du docteur Gero se pointent. Pour ne pas mettre en danger la population, Sangoku et Trunks vont les affronter dans des zones désertes au pole nord.
En terme de robots on a un mec très ordinaire, un gros balaise, et un petit qui a vraiment l’air con avec son nœud pap, son cerveau apparent (qui a dit Dr. Gero ?) et toujours à picoler. Les deux derniers ne diront guère plus que le nom de Goku durant tout le film. Les combats sont cool heureusement, et question bande originale, il y a beaucoup de morceaux inédits. Inédites, les ficelles ne le sont pas : Piccolo une énième fois sauve Gohan au dernier moment alors qu'il va se faire tuer, Vegeta intervient une 2e fois en 2 films au moment où Goku est en difficulté et copie/colle sa réplique du précédent, en gros « Je ne viens pas pour t'aider, mais c'est moi qui doit te tuer, pas eux ».
Comme les cyborgs sont plus rudes que prévus, ils finissent par se transformer en Super Saiyens : Sangoku, Vegeta et Trunks. Limite on se demande pourquoi ils attendent 20 minutes pour ça. C14 et C15 meurent de la même manière, ils ont l’air d’être entier après un gros choc mais en fait non, quelques secondes plus tard en fait on s’aperçoit qu’ils sont coupés en deux. Parce que ça avait l'air cool j'imagine. Du coup C13 absorbe leur puce et se transforme en un gros monstre bleu sous stéroïdes… Sans commentaires. Il est ultra puissant et bat Vegeta, Trunks et Piccolo en deux temps trois mouvements, n’hésitant pas non plus à frapper Sangoku dans les burnes (oui oui, j’avais acheté la VHS y’a 15 ans et ça m’avait sauté aux yeux…).
Ce dernier n’a pas le choix, il utilise le… Genki-Dama ! Ouais ! Y’avait longtemps. Petite variante toutefois, il l’absorbe cette fois. C’est suffisant pour venir à bout du gros vilain en une seule mi-temps de 45 minutes.
Si on considère que les intrigues des films ne sont que des prétextes pour la baston, ce film a la palme, proportionnellement à sa durée : Il n’y a que du combat de la 10e à la 45e minute. Assez divertissant, avec quelques visuels sympa et chorégraphies de combat sympas. Mais sans autre intérêt particulier car, comme trop souvent, c’est du déjà vu, déjà vu, déjà vu. Mais rien comparé à la catastrophe qui s'annonce, un des pires films...
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films Dragon Ball et Films de Dragon Ball : Intégrale commentée
Créée
le 13 août 2015
Critique lue 2.1K fois
5 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Dragon Ball Z : L'Offensive cyborg
Si l'univers Dragon Ball Z ne contient pas vraiment de points faibles, l'arc sur le Cyborg demeure réellement passionnant, et Kazuhito Kikushi va être chargé de l'approfondir par le prisme du...
le 13 nov. 2019
13 j'aime
3
Alors que les précédents films, en étant loin d'être parfaits, parvenaient à s'en sortir à peu près convenablement, arrive la rechute d'un point de vue écriture très paresseuse. Dialogue de...
Par
le 13 août 2015
5 j'aime
1
En plein cœur de la saga Cell, voilà qu’on découvre les nouveaux androïdes du machiavélique Dr. Gero. Place donc aux numéros 13, 14 & 15 et comme dans la série animée il sera encore question de...
Par
le 27 avr. 2014
3 j'aime
Du même critique
Ma revue de ce film commence par un constat. DBGT ça craignait, les deux OAV revival précédents étaient pas terribles, celui-ci craint franchement et Dragon Ball Super malgré quelques fulgurances...
Par
le 8 nov. 2015
33 j'aime
13
Un passionné d'art m'a dit qu'on pouvait trouver une justification artistique a n'importe quoi, que le cachet "expérimental" peut donner à des trucs plats des airs plus crédibles et créatifs. En...
Par
le 27 avr. 2015
31 j'aime
11
Journaliste : Un documentaire événement sur Senna, je ne vous cache pas qu'on l'attendait avec impatience ! Asif Kapadia : Je vous crois, j'espère que vous ne serez pas déçu. J : On peut vous poser...
Par
le 14 déc. 2014
29 j'aime
2