Décrochages
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Ayant déjà dit tout dit de la beauté formelle et de l’essor inattendu de DreamWorks à un sommet de l’animation dans ma critique du premier volet, je ferais plus court ici. Car How to train your Dragon 2 fait tout pareil, mais en mieux (ou presque).
Visuellement, on atteint des sommets de splendeur qui n’ont pas pris une ride dix ans plus tard, tirant le plein potentiel des séquences aériennes (les meilleures du film) pour nous offrir des moments suspendus, hors du récit, hors du temps, où la musique épique de John Powell vient à nouveau auréolé le tout (exception faite de cette reprise pop du thème qui intervient en début de film, dynamitant l'étreinte émotionnelle). Les effets de particules, les lumières, les textures, tout gagne en palpabilité alors même que la suite vient élargir l’ambition de la saga, son univers.
Et si le récit est à nouveau assez convenu, mêlant pacifisme naïf et plein d’espoir contre domination par la peur, avec le trope des responsabilités du pouvoir qui incombent à celui qui n’en veut pas, cela n’empêche pas aux beats émotionnels de toucher cible. La mère, tiraillée et humaine, est immédiatement rendue attachante, tandis que l’adoucissement de Stoick fait mouche. Quant à Hiccup, il se développe, muant de l’adolescent malingre et sans confiance à un adulte assuré, porté par ses convictions.
On pourra néanmoins regretter un méchant de toc à la puissance jamais explorée, et un humour pas finaud pour un sou. Mais Toothless et Hiccup continuent de nous embarquer dans leurs virevoltes avec entrain, délaissant à mesure l’insouciance de leur adolescence pour faire face à un monde qui bouscule les idéaux.
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Créée
le 16 déc. 2024
Critique lue 7 fois
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