La carrière de Kim Ki-Duk voit entre ses chefs-d'oeuvre (Locataires, Pieta ou Printemps, été, ...) un grand nombre de longs-métrages plus anonymes voir parfois pas franchement réussis. Un homme toujours amoureux de son ex se voit connecter par rêve interposé à une jeune femme somnambule elle aussi séparée récemment de son fiancée. Mais le film ne va pas au bout de son idée inhabituelle, en plus celle-ci s'essouffle à la longue à cause de scènes trop anecdotiques. La fin tombe même dans les travers du cinéaste avec les thèmes de la douleur et de la mutilation amenés gratuitement, les scènes oniriques sages et tournée avec un effet ralenti. Pourtant malgré le déchet, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un mauvais film mais c'est aussi loin d'être bon.