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Après son œuvre Sick of myself surprenante, dérangeante mais intrigante, Kristoffer Borgli confirme avec Dream Scenario qu'il a un univers atypique, mais exaltant, touchant plusieurs de nos sens qu'ils soient visuels, musicaux, fantastiques, horrifiques, cérébraux, sociétaux, subtiles et multiples.
Il est vrai que Nicolas Cage est impressionnant au point qu'on en oublie presque que c'est lui mais c'est tout le casting des interprètes qui donnent sens au film (La justesse de Julianne Nicholson par exemple).
Ce cinéma proposé est tellement vaste qu'il perdure dans la réflexion après son visionnage.
Ses multi-temporalités, notamment, savoureusement enveloppé dans les années 70, dans le présent, voire dans une sorte de futur réaliste non-subjugué par une quelconque technologie.
Bref, une projection - bien loin des "fastfood"- qui vous ne laissera normalement pas indifférent que votre tonalité soit positive ou non.
Lors du visionnage, mes pensées m'ont fait passé dans les univers de David Lynch, Robert Benton (Kramer contre Kramer), Michel Gondry ou Woody Allen, pour ne parler que d'eux.
Créée
le 27 sept. 2024
Critique lue 3 fois
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