He drew that
1h30 de brosse à reluire en gros mais vu qu'il s'agit du parcours de Drew Struzan, illustrateur le plus connu de l'imaginaire mondial, le plus gravé dans tous les cerveaux, créateur de certains des...
Par
le 6 nov. 2015
12 j'aime
1h30 de brosse à reluire en gros mais vu qu'il s'agit du parcours de Drew Struzan, illustrateur le plus connu de l'imaginaire mondial, le plus gravé dans tous les cerveaux, créateur de certains des posters de cinéma les plus iconiques de tous les temps, que le documentaire est constamment illustré par les plus beaux posters de l'ère Spielberg / Lucas et bien plus encore, que l'hommage est soutenu par ces derniers en personne mais aussi Harrison Ford, Guillermo del Toro, Michael J Fox, Frank Darabont et pas mal d 'autres, il est très difficile de résister.
L'ensemble est très empathique mais Drew a l'air à la fois si dédié et si déconnecté du movie business, artiste simple et passionné capable de pondre des chefs d'oeuvre absolus d'affiche en une seule nuit sans la moindre idée du film (The Thing), qu'on se prend vite à l'apprécier d'autant plus que chacune des ses peintures sans exception décroche la mâchoire. C'est un génie.
Les Indiana Jones, The Thing, les Retour Vers le Futur, les Star Wars, les Goonies, E.T., Blade Runner, Jack Burton, La Ligne Verte, Hook, les Police Academy, les films Muppets, c'est un puits sans fond de nostalgie iconique sous une technique unique et parfaite mêlant huile, acrylique, aérographe, pochoirs, crayons, pastels, la totale.
Plus ou moins retiré du circuit à cause de la méchante pieuvre hollywoodienne du business pognon qui ne fait plus que de l'affiche photoshopée analysée dans ses moindres recoins marketing, annihilant toute idée d'artiste unique à la base d'un poster, Drew peint désormais pour lui des compositions libres rappelant par moment Klimt. Il est très fort y a pas.
Le doc termine sur un hommage ayant eu lieu au Comic-Con dans une salle remplie et conquise. Facile mais assez émouvant de voir Drew presque au bord des larmes apparemment pas du tout informé de sa notoriété mondiale. C'est très empathique...
Gros dommage, on ne voit pas assez l'artiste en action. Il faut bien profiter de l'intro qui le montre peindre en live l'affiche de la Menace Fantôme - mâchoire décrochée.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Docs en stock et °Chroniques de pépites
Créée
le 6 nov. 2015
Critique lue 681 fois
12 j'aime
D'autres avis sur Drew : The Man Behind the Poster
1h30 de brosse à reluire en gros mais vu qu'il s'agit du parcours de Drew Struzan, illustrateur le plus connu de l'imaginaire mondial, le plus gravé dans tous les cerveaux, créateur de certains des...
Par
le 6 nov. 2015
12 j'aime
Quel que soit notre rapport au Cinéma, de l'amour d'un art à la "simple" consommation de shoots de plaisirs éphémères, les affiches de films font partie intégrante de notre expérience. Elles...
Par
le 25 juil. 2016
2 j'aime
Du même critique
Personne n'y croyait mais il est cool ce film ! Dingue ! On aurait juré voir la bouse arriver à 100 bornes et voilà que c'est la bise fraîche ! Doug Liman reprend pourtant le concept de "Un jour sans...
Par
le 23 juin 2014
202 j'aime
31
Misérable. Pire film de zombies. Je m'attendais à rien et j'ai eu rien. J'ai même eu plus que rien, ou plutôt moins que rien. Il n'y a rien. Les seules scènes valables sont les trois moments...
Par
le 5 juil. 2013
180 j'aime
66
Il y a peut-être un micro poil trop de gros plans de visages pétrifiés qui mettent en évidence un fond légèrement binaire comparé à d'autres œuvres plus ambigües et analytiques. Il n'est pas question...
Par
le 27 avr. 2011
175 j'aime
18