Comment résister à une telle affiche et à la promesse d’une amitié entre un adolescent et un gorille en latex ?! Il suffit, pour se donner une idée de la qualité intrinsèque de Born to be wild – ou Drôle de singe ! en version française –, d’apprécier le slogan situé sous le titre : « difficile d’échapper à la police quand on s’enfuit avec un gorille ! ». Certes, oui. Car la campagne publicitaire est à l’image du long métrage : ridicule en tout point, qu’il s’agisse de la réalisation de John Gray, qui gesticule dans tous les sens et place sa caméra au ras du sol dans l’espoir de donner à son spectateur le champ de vision d’un singe, ou de l’interprétation des acteurs, au point mort. Seule la partition musicale de Mark Snow apporte un tant soit peu de rythme et d’exotisme à cet ersatz raté de Harry and the Henderson sorti en 1987 (William Dear), dépourvu de comique et d’aventure.

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le 6 avr. 2021

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