Bang bang ! Les Coréens avaient réglé son compte au capitalisme avec Parasite ; Mesdames et Messieurs, les Espagnols entrent désormais en piste, et avec style !
Les Bourgeois sont plus décadents que jamais, ils n'hésitent pas à manipuler leurs prolétaires pour parvenir à leurs fins. Toutes les fautes leur sont attribuées : morales, conjugales, ce sont des maîtres chanteurs aux pratiques maffieuses. En somme, des bourgeois décadents, ou des décadents bourgeois. A moins qu'il ne s'agisse d'un pléonasme ?
Là où Parasite évacuait cette dernière question dans la violence, El buen patrón laisse planer le doute. Les bourgeois sont pourris jusqu'à la moelle, laids comme des poux ; mais les pauvres ne le sont-ils pas encore plus ? Allez 1-0, prends ça Marx, tu l'avais pas vue venir celle-là.