Malheurs en scène
Par une forme assez lâche ressemblant, par bien des aspects, à une succession de sketchs organisés par thèmes, Éléonore réussit néanmoins à convertir la monotonie de l'existence de son personnage...
le 13 oct. 2020
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Par une forme assez lâche ressemblant, par bien des aspects, à une succession de sketchs organisés par thèmes, Éléonore réussit néanmoins à convertir la monotonie de l'existence de son personnage principal en énergie d'un droit à l'étrangeté et à l'échec dans une société régie par le principe de productivité et d'utilité. Le long métrage semble aussitôt prolonger les films mettant en scène Vincent Lacoste comme éternel adolescent refusant de devenir adulte et qui érige la fainéantise et l'irresponsabilité en droits et devoirs de tout homme. Et l'atout de cette déclinaison au féminin est sans aucun doute ses acteurs, à commencer par Nora Hamzawi et André Marcon, formidable en éditeur tourmenté. En résulte un film drôle et alerte qui souffre de nombreux défauts : scénario répétitif, personnages qui peinent à sortir de la caricature pour se singulariser, photographie médiocre, mise en scène réduite au strict minimum, sans idées aucunes sinon celle de l'illustration plate qu'un montage dynamise à grands coups de serpe.
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le 13 oct. 2020
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