Elevation
Elevation

Film de George Nolfi (2024)

Il y a trois ans, des explosions soudaines ont provoqué des gouffres sur Terre dont des bestioles géantes et invincibles à nos armes (des sortes de fourmis-dragons à tentacules... oui, oui et vous vous direz même "Il n'avait pas tort, ce bougre !", vous verrez) sont sorties pour éliminer 95% de l'humanité. Par chance pour notre espèce, celles-ci ont inexplicablement l'incapacité de survivre au-delà de 8000 pieds d'altitude (pas 7999 ou 8001, non, 8000 tout rond !), le population restante s'est donc réfugiée rapidement sur les hauteurs des États-Unis pour vivre en communautés isolées.

Au sein de l'une d'entre elles, dans le Colorado, le père d'un fils malade, à court de filtres pour l'appareil respiratoire de ce dernier, décide d'entreprendre un dangereux périple le faisant passer en dessous de cette altitude fatale avec deux comparses, une scientifique obsédée par l'idée de trouver un moyen d'en finir avec ces bébêtes et une jeune chasseuse intrépide...


Amateurs de série B post-apo avec gros monstres menaçants à clé, "Elevation" est fait pour vous ! Non pas que le film de George Nolfi ("L'Agence") ait la volonté de bousculer les codes du genre pour vous offrir une proposition follement innovante en ce domaine mais il a au moins le mérite d'utiliser son principe de survie en haute altitude de manière efficace pour emballer quelques séquences haletantes.


En effet, privé d'un dispositif clairement pas aussi fort qu'une privation de sens fondamental comme dans un "Sans un Bruit" par exemple, "Elevation" a beaucoup de mal à transcender son écrin classique de contexte post-apo avec ses objectifs rudimentaires, ses protagonistes attendus ou ses péripéties poussant toujours plus à maximiser facilement la venue des bestioles aux alentours. Cependant, soutenu par son trio d'acteurs qui y apporte un supplément d'âme, de bonnes idées contextuelles pour diversifier/mettre en scène les diverses attaques ou le caractère supposé invincible des créatures enveloppant ses héros d'une aura de désespoir supplémentaire, "Elevation" parvient à éviter toute once d'ennui durant son format de 90 minutes, délivrant un spectacle qui, s'il n'atteint jamais les sommets que son titre pourrait lui réserver, remplit son office de petite série B divertissante du samedi soir. Ni plus, ni moins.

RedArrow
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il y a 13 heures

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