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"Elle s'appelle Barbara" offre une exploration intéressante d'un sujet complexe. Le film aborde de manière intelligente le thème des Occidentaux rejoignant l'État islamique, en se concentrant sur une veuve de jihadiste. Cette immersion profonde dans les dilemmes et les conséquences de ces femmes est remarquable. Il évite tout sensationnalisme et offre une vision équilibrée et nuancée de cette réalité. Les différentes perspectives des familles, de la femme du djihadiste et du gouvernement irakien enrichissent l'histoire et apportent une compréhension plus profonde. Cependant, le rythme plat rend difficile de maintenir l'attention tout au long du film. La distance émotionnelle avec la protagoniste principale empêche une véritable connexion jusqu'aux dernières minutes. Les effets de fonds verts sont parfois mal gérés, ce qui peut être distrayant. La prestation de Joana Bernardo est appréciable, mais les autres personnages sont trop effacés.