UNE TORTURE !!!
ok ok alors attend..une fille se fait violer, un filc dit qu'elle a "le feu aux fesses" le père la giffle a mort au lieux de la soutennir WTF ???. très vite elles sont forcé de se réfugier dans une...
Par
le 2 avr. 2023
Un film vu à la fête de Lutte Ouvrière 2016 à 10 heures mat', tranquille.
Succintement, les filles du Plessis, c'est quoi ?
C'est le témoignage fictif compilant des problématiques féminines et féministes concernant les mineures enceintes qui, dans les années 70, étaient parquées dans des prisons morales sans pouvoir de réinsertion sociale, tout ça au lieu de laisser les jeunes filles avorter, garder l'enfant (???) ou être éduquées comme elles l'entendent. Mais bon, le principe est là : laisser les individus décider de ce qu'ils veulent avec leur corps et avec ce que ce corps produit, indépendamment des bondieuseries et de la sauvegarde de la Vie gniagniagnia pauv' curé.
Le film est caricatural jusqu'à l'écoeurement, la psychologie des personnages approche soit le niveau zéro soit le niveau autrement intitulé "merlin l'enchanteur" mais il montre néanmoins deux choses :
1° Au travers des portraits très divers que l'émancipation des mineures enceintes a été l'objet d'une lutte et d'une mémoire ; que cela n'a pas été donné de voir aujourd'hui les jeunes filles enceintes libres de mouvement. Bien sûr, il y a du chemin à faire, notamment devant l'emploi mais le principal est là : les filles du Plessis nous montrent que ça n'a pas été de la tarte et qu'il y a sans doute eu de nombreux infanticides et/ou suicides à cause du patriarcat religieux et capitaliste. Témoignage donc.
2° Même si ça tombe comme un cheveu sur la soupe, je ne peux qu'applaudir le processus de lutte collective, à savoir la grève et la manifestation dans la rue. Oh bien sûr les moyens sont très limités et ne concernent que les jeunes femmes enceintes mais ce serait oublier une chose, une chose qu'on oublie aujourd'hui. On oublie souvent que les années 70 étaient marquées par l'organisation collective des femmes et des hommes désireuses et désireux de l'émancipation des femmes vers leur propre autonomie, de leurs pensées comme de leurs corps, afin de pouvoir vivre ensemble, en harmonie dans la société. Bon, ce n'est pas encore fait, y compris dans les pays les plus riches mais c'est grâce aux organisations féministes (mixtes ou non, c'est pas vraiment la question), à la grève et à la manifestation qu'on a pu légiférer en faveur des jeunes femmes enceintes. Organisation donc.
Témoignage et organisation sont les deux clés de la lutte ouvrière dans la stratégie de la prise de pouvoir. Bon, là, c'est pas le cas, mais... il faudra bien un jour !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Film Féminismes
Créée
le 16 mai 2016
Critique lue 566 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Elles... Les filles du Plessis
ok ok alors attend..une fille se fait violer, un filc dit qu'elle a "le feu aux fesses" le père la giffle a mort au lieux de la soutennir WTF ???. très vite elles sont forcé de se réfugier dans une...
Par
le 2 avr. 2023
De prime abord, ce qui est surprenant pour un film historique est la sobriété de la mise en scène (certes c'est presque un huis clos) et la simplicité avec laquelle le scénario défend ses idées,...
Par
le 2 mai 2021
Bénédicte Delmas, un peu méconnue au rayon des réalisateurs, révèle avec ce film un talent certain, et un don inné pour la dramaturgie ! Son film, lors de sa sortie TV, avait laminé une série TF1-USA...
Par
le 9 févr. 2019
Du même critique
Sur Into the Wild, je risque d'être méchant. Non, en fait, je vais être dur. Parce que j'assume totalement. C'est autant le film que ce qu'en font les admirateurs de ce film qui m'insupporte. Que...
Par
le 27 janv. 2014
67 j'aime
71
En tant qu'ancien travailleur de Disneyland, je ne suis jamais senti à ma place dans ce milieu. Tout ce que je voulais, c'était travailler en m'évadant. Ce fut le contraire. J'ai perdu mon innocence...
Par
le 26 avr. 2013
60 j'aime
42
L'humour satirique et grotesque dans Robocop est une porte infectieuse pour laisser entrevoir autre chose que du pop corn pour petit garçon, une porte qui laisse un aperçu de cette société tyrannique...
Par
le 10 déc. 2013
51 j'aime
38