Embers from yesterday, aflame

Synopsis : Une méditation transcendantale sur les arbres fanés qui luttent pour renaître. Un aperçu fugace des événements apparemment triviaux de la vie quotidienne. Une pure extase d’intimité physique vue à travers des films celluloïd, dans lesquels la vie de l’émulsion se décompose: pendant le confinement, les séquences filmées ont été « désinfectées » par un désinfectant, un nettoyant de surface et un gel désinfectant pour les mains, en particulier des produits chimiques ménagers qui auraient « tué 99,9% des bactéries et des virus » et qui nous ont aidés à prévenir la propagation du coronavirus. Renvoyer des images qui ont des formes à l’informe, dans la fragilité physique du médium cinématographique, permet au spectateur de percevoir la matière hallucinatoire dans un état de création et de dissolution continues.