"Emmanuelle" de Just Jaeckin, sous couvert de libération sexuelle dans les années 70, n'est qu'une fantaisie érotique destinée à un public masculin hétérosexuel. Le film prétend montrer une héroïne libre de ses choix et maîtresse de son corps, mais en réalité, Emmanuelle reste un objet sexuel manipulé par le regard et les désirs des hommes qui l'entourent. Ce contrôle se manifeste particulièrement dans la scène de vi*l, qui termine dans les bras de celui qui l'a initié, soulignant à quel point ses actions sont dictées par les autres, plutôt que par une réelle émancipation. Le film camoufle une soumission sous l'illusion d'une autonomie féminine.