L'éprouvant long-métrage de Paco Plaza et Jaume Balaguero avait marqué les esprits à sa sortie il y a de cela dix ans maintenant, ce remake américain en revanche manque cruellement de prestance pour demeurer aussi inoubliable.
Plan par plan et phrase par phrase, En Quarantaine s'impose d'entrée de jeu comme un film sans âme. Reprendre l'original sans rien apporter ne sert à rien et même si dans le fond on ne peut pas reprocher grand chose à la trame du film, puisqu'elle est identique à celle de [Rec], il est difficile d'y trouver ici un quelconque intérêt. Jennifer Carpenter ne s'en sort pas trop mal pourtant, mais c'est l'intérêt même du long-métrage qui importe tellement peu finalement.
Quitte à choisir entre un long-métrage original et réussi, ou bien un remake sans âme et qui suit pourtant à la lettre son modèle, il n'y a pas à tergiverser : le film espagnol est bien plus convaincant.