Ma grand-père avait une oie, et je l'appelai Edith en hommage à la chanteuse française Edith Piaf. Puis un soir, on a mangé de la viande et ma grand-mère m'a dit "Alors, elle est bonne Edith".
Je suis sorti de la maison et j'ai vomi mon repas. J'ai eu une solution et je l'ai tué.
Dernier long-métrage en date de Peter Hyams, il retrouve Jean-Claude Van Damme avec lequel il avait déjà travaillé (le moyen Mort subite et le plus divertissant Timecop). Rien de fameux dans ce film mais le temps qu'il dure, cela fonctionne sans souci car c'est dynamique et sans temps mort.
C'est un film assez bref (1h20 mais si l'on retire les 6 minutes de générique final, il ne reste plus que 1h14 d'histoire s'achevant sur une scène finale un peu abrupte) ; l'acteur belge incarne le méchant, ce qu'il fait rarement, il est à l'aise dans la peau de ce drôle de caïd de la drogue qui a une sensibilité écologique et pensant au bien-être animal, il considère même que les armes polluent et se sert de ses mains pour faire craquer les nuques. Seulement il a un problème une cargaison d'héroïne a disparu dans la flotte au large d'une île canadienne (à préciser que c'est une production tournée en Bulgarie) où vivent seulement un vieillard et un garde forestier. Ce dernier est un ancien soldat qui devra affronter le méchant et ses sbires (l'un d'eux est joué par le propre fils de JCVD) et par le plus grand des hasards au même moment se pointe le frère d'un des ses camarades de l'armée qui l'accuse d'être responsable de la mort de son frangin.
Le scénario manque de profondeur et se fatigue sur des détails n'apportant pas grand chose au final, toutefois c'est avant tout une série B qui fait son job. C'est assez nerveux et les scènes de combat sont bien filmées.
Donc voilà un court film d'action qui parvient à nous divertir malgré sa simplicité.