C'est toujours mieux que Samouraïs

20 ans après la Fête du Cinéma 2002 où le public français a pu découvrir la production "Samouraïs", réponse de Pathé au "Pacte des Loups" de Christophe Gans, un mix avec "La Haine" et beaucoup d'autres trucs (c'est pas en mélangeant tout que tu obtiens un miracle), Giordano Gederlini fait un comeback à la même fête du cinéma en 2022 avec son deuxième long-métrage "Entre La Vie Et La Mort", cette fois produit par Le Pacte. Le destin, quoi.

Que dire ? Avoir co-écrit "Les Misérables" quelques années auparavant devient une meilleure carte de visite que "Samouraïs", énorme coup de frein dans sa carrière de réal malgré un premier court-métrage encourageant "Camping Sauvage", dispo sur le dvd de son 1er long (le making-of est extraordinaire).

Ça parle moins, on a un super Olivier Gourmet en second rôle, voilà , j'ai fini sur les acteurs.

On retrouve des similitudes dans les deux films : le métro, le ring de boxe, des combats (mais cette fois, plus réalistes)

Il n'y a plus de clichés sur les nippons, on reste focus sur très peu de personnages. Leçon retenue !

C'est pas désagréable dans l'ensemble, y a quelques bonnes idées de mise en scène, pas vraiment de surprises, pas vraiment d'attachements non plus et des méchants qui le sont juste, la bible des persos s’arrête là.

En ce qui concerne le final, on est plus proche de "Brigade des Moeurs" de Max Pécas qu'autre chose (le coup de la grenade m'a fait hurler de rire).

Comme il est dit en titre d'article, c'est toujours mieux que "Samouraïs", bonne nuit !