Escalofrio (Satan's blood) est un petit film d'épouvante espagnol de la fin des années 70 réalisé conjointement par Carlos Puerto et Juan Piquer Simon. Un film qui s'inscrit dans la vague des films satanique de la même époque comme Rosemary's baby, La malédiction ou Le cercle infernal; sauf que d'ésotérisme à érotisme il n'y-a que quelques lettres de différences que visiblement les deux réalisateur ont choisis de mélanger.
Dans le film on suit un jeune couple qui se fait inviter au hasard d'une promenade par un autre couple qui prétend être d'anciennes connaissances de lycée. Une fois réunis dans une immense demeure perdue dans la nature les hôtes s'avèrent pratiquer messes noires et sciences occultes....
Escalofrio est un film qui a le mérite de s'améliorer au fil de son intrigue et fort heureusement d'ailleurs tant le long métrage débute de manière ridicule et peu engageante avec un spécialiste de démonologie assez peu crédible qui nous explique que si il y-a du blanc et du noir alors si il y-a Dieu il doit bien y avoir le Diable CQFD !!! La suite ne sera pas non plus d'une grande fulgurance avec une longue mise en place un peu bancal et pas toujours très cohérente "Oh c'est joli chez vous avec les crânes, les livres sur les messes noires et madame qui mangue comme un chien dans sa gamelle, on va peut être rester pour la nuit". Après le film est visiblement plus intéressé par la fesse que la messe et de l'occultes le film ne retient visiblement que les trois lettres du milieu. Escalofrio est donc clairement bien plus érotique que fantastique ce qui avouons le n'est pas non plus très désagréable à l’œil... Il faudra attendre la toute fin du film pour que d'un coup tout s'accélère et parte enfin en vrille dans un registre purement horrifique avec poupée vivante, morts vivants, cadavres dans le congélateur et esprits démoniaques laissant finalement sur le finish une impression plus positive.
Escalofrio reste une petite curiosité dispensable mais pas désagréable