J'ai retenu mes larmes à plusieurs moments du film parce que pleurer fait du bruit. Les raisons : des paysages magnifiques célébrant la beauté de la nature, la sagesse et la sensibilité des peuples premiers, des chamanes, des méditants et des scientifiques intervenant dans ce documentaire intelligent et puis le carnage, le viol de la terre que l'humain a organisé à son seul profit depuis le début du siècle.
Ce film rappelle que la sensibilité est une valeur première parce qu'elle fait appel à nos sens et pas à notre mental dopé à la vitesse et au consumérisme outrageux… toujours plus, plus, plus. Il faut passer au moins maintenant. J’ai lu une critique professionnelle qui précisait que ce film était du prosélytisme chamanique… Les esprits recrutent. En attendant ce doux moment, nous vivons dans un monde de prosélytisme consumérique, politique, religieux qui détruit notre propre avenir.