Everything, Everything est encore un film romantique calibré pour les adolescents et probablement plus encore pour le public féminin réalisé par Stella Meghie. Cette oeuvre possédait un point de départ plutôt original mais il fallait voir en réalité le traitement qui allait en être fait. Malheureusement, celui-ci est catastrophique.
Je compte passer très rapidement en revue les points positifs de ce films: l'idée de départ et la jeune actrice Amandla Stenberg, vue dans Hunger Games pour ceux qui s'en souviennent. Cette dernière a quand même quelque chose et ça ne m'étonnerait pas de la voir réussir une carrière digne de ce nom dans quelques années. Pour Everything, Everything, en terme de point positif, c'est tout.
Pas besoin d'être un génie de la médecine pour comprendre que l'environnement dans lequel la jeune fille vit n'est pas vraiment en adéquation avec la maladie qu'elle aurait. Donc d'une part, le twist et finalement ridicule et heureusement qu'il arrive car il crédibilise quelque peu ce qui se produit avant celui-ci.
Je vous passe les détails, mais on a donc tout ce qu'il faut pour toucher le public ado d'aujourd'hui: une romance à l'eau de rose, des clichés toutes les minutes, des dialogues d'une niaiserie sans nom, des smartphones, de l'Internet, une musique qui touche nos ados et qui laisera de côté les parents, des belles images et surtout aussi, beaucoup de symboles de réussite sociale: belle baraque, moderne, et une facilité de se barrer à Hawaii qui en ferait rêver plus d'un.
Mais je trouve quand même dommage que le film ne se montre franchement pas plus fin en terme d'écriture, que l'on prenne toujours autant pour des cons les spectateur sur certains points, et que le film me semble qu'envoyer du rêve en oubliant toute crédibilité. Quel ennui au final.