Qu'est-ce qu'on a pu attendre ce film, depuis son tournage en 2009 et l'annonce de son cast à faire baver le spectateur moyen de RTL9 (Stallone, Statham, Li, Lundgren, et des caméos de Steve "Stone Cold" Austin, Schwarzy, Willis et Rourke), jusqu'à la première B.A. Hélas, tout ceci n'était que poudre aux yeux.
Alors, The Expendables, ça parle de quoi ? Nan, parce que si quelqu'un a la réponse, je veux bien qu'il me la donne. Sérieusement, après avoir claqué toute la thune dans le cachet des acteurs, les effets spéciaux, et le kérosène, force est de constater que le scénar' a été un peu laissé pour compte. On sait qu'il y a une team de mercenaires que rien n'arrête, qu'il y a des méchants dans une île fictive des Caraïbes, et qu'il y a une fille à sauver. Voila.
Certes, les scènes d'actions (un peu confuses, toutefois) sont bien bourrines et ça fait du bien à la testostérone ("et là, le type, il pète le cou de l'autre avec un coup de pied vertical!"), certes, on fait tout (mais vraiment tout) péter à grands coups de C4, certes... mais pour ce qui est des scènes parlées : A L'AIDE ! C'est pas tant les acteurs qui sont mauvais (on les a déjà vu dans des films corrects, Statham en tête), mais le texte. Les quelques tentatives d'humour font office d'actes de bravoure, puisque chaque vanne tombe lamentablement à plat. Et les grandes sentences sur la vie, la mort, le combat, ce que c'est d'être un homme, tout ça, ben, lol quoi, en fait.
Décevant, donc. On peut s'en passer, quoi. Même si c'est jouissif de voir Terry "OLD SPICE!" Crews défourailler du militaire latino à grands renforts de balles anti-char. Même si c'est génial de voir Dolph Lundgren exploser la moitié d'un pirate somalien avec un fusil anti-aérien. Même si tout ça en fait. C'est pas assez par rapport à la quantité de dialogues bidons et lourds. Dommage.