Eyjafjallajökull par Truman-

Au début je voulais voir "I Spit on your grave 2" mais ayant deja vu dans la même soirée "Crime a froid" j'avais pas trop envie de voir un second film parlant de viol, la légende dit que ceci peut vous faire péter un petit truc dans le cerveau et ensuite vous devenez comme Charles Manson .
Alors je décide de regarder une comédie, merde je n'ai que le truc de Danny Boon, je fais quoi ? Merde je panique je fais quoi là ??
Et ben merde avant même de comprendre que j'ai fait une grave erreur le film Eyjafjallajökull se lance .

D'ailleurs rien que le titre "Eyjafjallajökull" parlons en . Le gars qui a eu l'idée de ce titre s'est dit quoi ? Que ça allait être drôle ? Sincèrement ?
Ensuite bien que je vais littéralement chier sur ce film je dois avouer qu'il a un point positif qui m’empêche de le rabaisser plus bas que terre .
Son point positif est a mes yeux le concept tourné sous forme de road movie a travers l'Europe .

Voilà c'est le seul point positif, le reste ne vaut pas un clou .
L'humour est médiocre je ne vois pas d'autre mot, car oui c'est une comédie et comme toute les comédies avec Danny Boon l'argument numéro 1 de sa surmédiatisation est "c'est la crise faut se détendre et rire un bon coup" mais comme dirait Bertrand Blier génie dialoguiste "Il y a de la merde et de la merde qui pue " et je vous laisse deviner ou se situe ce film .

L'humour vague entre grosse gamineries puéril, vulgarité gratuite et pathétique de haut niveau ou les protagonistes veulent s'entretuer a chaque instant et hurlent a tout bout de champ .
Et non nous ne sommes pas dans un slaher ou autre film d'horreur mais bien dans une comédie .

J'ai eu l'impression d’être dans une récréation de maternelle, "ouin ouin sale caca"-"non c'est toi le gros caca qui pue" . Sauf qu'ici on remplace les gamins par des adultes et ça donne ça "Salope je veux que tu crèves"-"ta gueule loser qui vit a Clamar" et pendant 1h30 gamineries sur gamineries saupoudré de vulgarité . Absence total de réel écriture humoristique dans ce scénario .

Globalement c'est bien rythmé et ça évite de s'emmerder profondément mais le rythme enchaine blague a deux balles sur blagues a deux balles donc ça revient a être presque plus agaçant qu'autre chose .

Les acteurs et bien ... Danny Boon qui joue du Danny Boon entre ridicule de haute compétition et médiocrité démunie de talent, mais ça va il est bien payé pour faire le clown ( 3 millions d'euros ) .
Valérie Bonneton qui semble avoir deux grosses boules de coton dans la bouche quand elle parle ne remonte pas le niveau, elle est tout aussi ringarde .

A lui seul ce film représente le cliché du Français gros con/gros beauf qui ne fait que gueuler car en effet ça hurle beaucoup .
Entre sauvagerie de misérable ridicule beaufesque et honte au cinéma Danny Boon ne se lasse pas de cracher sur le septième art faisant croire encore et encore qu'il peut être drôle .
Une comédie commercialo-beauf qui aura couté non seulement une surmédiatisation non mérité mais un budget de 20 millions d'euros,

Et comme dirait une fois de plus Bertrand Blier => "On va pas en faire une thèse" donc je m’arrête là .