God loves us all

[Si vous êtes très croyants, ne lisez pas ma critique]

Diantre, ce petit film m'a donné beaucoup d'espoir lorsque je l'avais acheté chez Michel Edouard Leclerc. Je me suis dit "Je vais renouer avec ma première communion et mince alors, recevoir la Game Boy Advance juste après avoir mangé l'ostie, c'était chouette quand même !". Je me suis aussi dit que je n'aimais pas spécialement le football américain et que j'allais peut-être apprécier les joutes physiques de ces tendres chérubins... que nenni !

Je suis sûr que c'est le Vatican qui a créée le film pour promouvoir les bienfaits du christianisme et nous faire comprendre que si nous sommes croyants et bien nous sommes des gagnants ! Ils auraient quand même pu mettre un "Interdit aux agnostiques et aux non-croyants" parce que le foot américain est littéralement crucifié au profit de la parole de l'Evangile. Les scénaristes ont dû se dire "Tiens, et si nous redonnions de l'espoir aux gens en leur proposant le mix parfait entre le sport, chose vitale dans la vie, et la religion, chose à laquelle tu te raccroches pour ne pas tomber dans le désespoir de l'absurde ?". Dans ce cas, je veux bien que la religion soit un leitmotiv pour avoir plus confiance en soi (ou plutôt en Dieu, bref...) mais de là à ce que l'équipe tamponne toutes les autres et remporte deux fois le championnat, il y a des limites... . Ils auraient pu faire une mascotte à l'effigie de Dieu ainsi qu'un sponsor "God Power" ou une connerie de ce genre tant qu'à faire !

Mais alors, pourquoi cette note, pourquoi ce "3" ? La scène où le capitaine de l'équipe se transcende pour arriver à traverser tout le terrain à quatre pattes, les yeux bandés, avec un mec sur le dos qui pèse plus de 70 kgs est le seul moment à suspens.