Dans Fantômes de Tanger, Edgardo Cozarinsky propose un double récit. D’abord celui du Tanger d’avant l’indépendance du Maroc quand « Tanger rimait avec danger ». La « colonie pénitentiaire à ciel ouvert » et son quartier du Petit Socco, parc à tous les petits trafics imaginables, étaient contradictoirement un lieu d’évasion pour des parias venus de l’étranger à la recherche d’une nouvelle identité. En voix off posée et littérature, le cinéaste évoque William Burroughs, Jean Genet, Jane et Paul Bowles (qui apparaît à l’écran) parmi les figures littéraires marquantes du Tanger de Mohamed V, cité internationale. Lire la critique complète.

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le 10 avr. 2018

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