Ménage à trois
Je n'ai encore lu aucune critique sur le site, ou même ailleurs. Mais je mettrai ma main à couper que, malgré l'absence de surprise quant au contenu de l'entreprise, on se retrouvera encore une fois...
le 10 août 2019
45 j'aime
12
Plutôt décevant malgré des cascades toujours plus démentes et une Charlize Theron convaincante en méchante hackeuse, Fast & Furious 8 pouvait toutefois compter sur les présences de Dwayne Johnson et Jason Statham pour redonner au film le quota de taurine dont il avait besoin. Entre deux séquences de nawak intégral, le film s’autorisait une petite parenthèse bien burinée en nous montrant Luke Hobbs (Dwayne Johnson) et Deckard Shaw (Jason Statham) se toiser avec la subtilité d’un éléphant en rut avant de casser des bras à tout va et éclater du maton façon puzzle lors d’une séquence d’évasion spectaculaire et ultra chorégraphiée. Et tandis que le spectateur voit Vin « baboulinet » Diesel pédaler méchamment dans la semoule en compagnie de ses potos, le spectateur se surprend à rêver de ce que donnerait un film entièrement consacré au personnage le plus charismatique de la franchise Fast &Furious et à son meilleur ennemi. D’autant que contrairement à un Vin Diesel plus intéressé à rouler des mécaniques qu’à travailler en équipe, l’alchimie entre Johnson et Statham est évidente, les deux hommes ne rechignant jamais à jouer de leurs images. Et si leur escapade carcérale dans FF8 n’était qu’un avant-gout de ce qui pourrait potentiellement nous attendre, alors le résultat promettait d’être grand. Deux ans plus tard ce qui devait arriver arriva : le dieu des muscles bandés et suintant à entendu nos prières et nous gratifie d’un Hobbs & Shaw dévoilé dans toute sa splendeur par une pelletée de bandes annonces certes trop longues mais ô combien grisantes. Face à l’absence de concurrents sérieux, Hobbs&Shaw se charge donc à lui tout seul d’occuper la place du divertissement estival mélangeant espionnage, action à gogo et cascades surhumaines. Entre le rigorisme d’un Mission : Impossible et le nawak d’un Fast&Furious, David Leitch a décidé de ne pas choisir en nous offrant un blockbuster un peu bâtard empruntant au premier sa propension à réaliser l’impossible à tout prix et au second sa beauferie façon « c’est moi qui ai la plus grosse » Lire la suite
Créée
le 5 août 2019
Critique lue 306 fois
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le 10 août 2019
45 j'aime
12
Aucune critique négative sur un tel film ? Il doit y avoir une erreur, ce n'est pas possible...heureusement, la nature a horreur du vide et je suis là pour le combler. Commençons sans détour : ce...
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le 7 août 2019
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Il n'y a pas de bon été sans un bon vieux blockbuster bien stupide et bien... jouissif, avouons-le. Car il y a toujours une de ces journées un peu trop chaudes et un peu trop vides où l'envie nous...
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