Faster, pussycat, kill, kill ! Dès le titre la magie s'impose. A la fois ludique, intriguant, suggestif, violent... On est totalement dedans. Ca donne une putain d'envie de visionner les images animées de Russ Meyer.
Puis paf, l'intro. Mange toi ça. Dans les dents. Jamais vu une telle force dans l'entrée en matière. On rentre dans le lard avec maestria.
Le propos ensuite. Un féminisme, un modernisme ébouriffant ! Rendez vous compte, ça date de 1965 ! Toutes les valeurs de Don Draper y sont balayées ! C'est un Mad Men où la pulpeuse Joan prend les rênes de l'agence à l'aide de ses tétons flingueurs !
Les filles vont finir par se brûler les ailes. Vouloir aller trop loin... Tant pis. Là n'est pas l'essentiel. Elles ont gagné. Elles ont marqué les esprits et tracé la voie d'une future gynarchie. Le sexe faible sera le sexe violent. Les hommes sont prévenus.
Jusqu'à maintenant ils ont réussit à repousser l'inévitable. Le doute pourtant est là. Il est là car le jour est proche. Les amazones des temps modernes sont prêtes à surgir et à arracher le pouvoir. Soudainement. Violemment ! Beyoncé la meneuse répand déjà la nouvelle sur nos FM « Who run the world? Girls! »