Summer of 78
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le 10 juil. 2021
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Vous avez aimé le premier film ? ça tombe bien, cette suite reprend exactement la même recette, mais en mieux ! Ce deuxième film fait très clairement référence à Vendredi 13 avec son environnement qui fait penser au Camp Crystal Lake et un psychopathe armé d'une hache à la recherche de chair fraîche.
Limite, on est face à une série avec cette saga Fear Street en 3 parties, l'histoire commencée dans le premier film prend ici plus d'ampleur avec de nouveaux éléments a l'intrigue. Même si je ne suis pas forcément fan du coté fantastique/magie voodoo shit je dois quand même admettre que le scénario reste agréable en trame de fond. Je regarde surtout pour la violence (et oui), mais je suis quand même curieux de voir comment va évoluer le bordel, surtout dans le prochain film ou l'ambiance semble totalement différente des deux premiers films. L'univers est toujours aussi cool avec ici une "retranscription" de la fin des années 70.
On se retrouve donc en 1978 dans un camp de vacances nommé Nightwing. Dans ce film, on ressent encore plus l'inspiration slasher des années 80 qui bave de référence un peu partout. Le film fait suite et en même temps "préquelle ?" a la première partie. Disons qu'une bonne partie du film est un flashback, une histoire de la seule (pas vraiment la seule théoriquement) survivante du massacre de 1978, C. Bernam. Comme pour la première partie, le scénario reste très simpliste avec une trame de fond sur la sorcière de Shadyside, on va en apprendre plus sur certains personnages, sur la malédiction et surtout vivre un slasher vraiment honnête dans son fond. Certes, ça pioche un peu partout et ça ne surprend pas beaucoup, mais ça passe, parce que la réalisation est vraiment propre, que ce soit les exécutions tout aussi gore que dans le premier film (un peu moins gore tout de même) ou le traitement fait sur l'environnement, juste on y croit.
Le casting est, à mon sens, plus réussi dans ce film, du moins j'ai eu plus d'empathie pour les personnages. Même si on reste sur de la caricature pure au niveau des personnalités avec des personnages "fonctions", on va dire que la tête des acteurs et les enjeux de cet épisode (l'univers) m'ont plus plu. Sinon la particularité de cette deuxième partie est surtout de voir certains personnages avant d'être ce qu'ils sont dans le premier film en 94. Loin d'être brillant ou incroyable sur l'écriture, ça fait plaisir de creuser un peu plus certains comme le Policier Nick par exemple.
On va donc suivre l'aventure terrible de plusieurs personnages, je vais commencer par le "duo" principal. Cindy Berman (Emily Rudd) est une jeune femme ambitieuse et surtout très droite sur elle, prude même, elle n'a qu'une envie, quitter Shadyside pour pouvoir s'épanouir ailleurs que dans une ville bidon. Ziggy Berman (Sadie Sink) est la soeur de Cindy, tout son contraire, une petite peste qui n'a pas peur des mots. Elle sait pertinemment que la vie dans Shadyside est pourrie par une "malédiction ?" mais elle sait aussi qu'il n'est pas possible de quitter cette vie. Au contraire de sa soeur, elle se complaint dans la médiocrité et n'essaye pas d'avoir un futur brillant, deux visions donc totalement opposées. Tout un tas de personnages en tout genre vont graviter autour d'eux pour faire avancer l'intrigue, certains charismatiques, d'autres beaucoup moins. On revoit aussi (petite info) certains personnages du premier film, comme on continue tout de même l'histoire du présent en 94.
La bande sonore est très similaire au premier film, spooky quand il faut avec des musiques 70' pour bien rythmer le film. J'aime beaucoup David Bowie, donc +1 parce que Moonage Daydream est présent dans le film, ah ouais, je fonctionne comme ça moi :P.
La conclusion : une suite encore meilleure que la partie 1, plus crédible (ambiance), plus intéressant (slasher), plus charismatique (personnages) plus sympa dans l'ensemble (tout le film) aucune raison de détester si vous avez apprécié la première partie !
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le 8 sept. 2021
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Ha tiens, cette suite est meilleure que le premier volet. C'est surprenant. En fait, les références sont ici mieux digérées et mieux détournées. Pareil pour l'aspect fantastique qui est ici mieux...
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