Ce troisième volet de la trilogie Fear Street était prévisiblement celui qui pouvait poser de plus gros soucis ! Et à raison car, si les deux précédents se déroulaient en 1994 et 1978, des époques dont les moeurs, les us et coutumes pouvaient être facilement recréer par les équipes de scénaristes et de techniciens de cette production Netflix, ce dernier épisode remontant en 1666 était bien plus compliqué à mettre en oeuvre. Après l'ouverture récapitulant l'histoire, nous voilà au XVIIème siècle, et quel XVII des personnages de couleurs vivant tranquillement parmi les blancs, les gens ne pensaient pas comme de nos jours en ce temps-là et cela ne se ressent pas dans cette partie du film, il ne suffit pas de faire jouer quelques répliques avec des expressions anciennes pour être dans le bon ton ! Heureusement le récit ne s'éternise finalement pas trop en 1666 et revient en 1994 pour conclure l'histoire de la malédiction de cette petite ville. Sinon cette conclusion de Fear Street est dans le même mood que les deux autres, avec ce mélange de dérision, de gore, de fantastique et de pastiche du slasher.