C’est comme dans un manège, on se laisse aller au gré des hauts et des bas.
Ça monte en émotion, ça baisse en dramatique.
Ça grimpe en sentiment, ça redescend en suspens. Et, comme dans ce manège, on ne se lasse jamais de ce mouvement. Et même, on en redemande.
Tout fonctionne, les situations, les sentiments, le comique… tout est à la bonne place. La petite est d’une justesse notable, jamais mièvre, toujours retenue. Et puis ce Pio Marmaï… il est de ces acteurs qui suscite immédiatement l’adhésion. On sent une telle folie chez ce type, à se demander s’il joue ou s’il a simplement décidé d’être totalement lui-même, de jouer son propre rôle.
Les paysages bretons créent eux-aussi une vraie atmosphère, qui crédibilisent le scénario par je ne sais quel coup de maître du réalisateur.
En bref, on termine le tour de manège avec ce vrai sentiment d’avoir décroché la queue de Mickey.