On s’en fout.
Dialogues inarticulés, inintéressants quand on comprend ce que les acteurs susurrent, situations artificielles au possible, échanges inconsistants… Mouvements de caméra artificiels, cadrages...
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le 21 févr. 2022
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Hasard de la programmation d'Arte, je découvre le cinéma de Olivier Assayas avec ce film qui semble assez méconnu dans sa filmographie. J'ai trouvé plusieurs éléments intéressants, notamment dans les dialogues parfois très touchants dans leur simplicité. Quelques jeux de regards captés ça et là. Et globalement la relation destructrice entre Mathieu Amalric et Virginie Ledoyen. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont heureux ensemble, et pourtant tout paraît compliqué. Cela a fait écho chez moi et Assayas parvient à mon sens à rendre cette situation naturelle et brute, sans fioritures.
Pour autant, j'aurais davantage de réserves concernant la mise en scène avec une caméra à l'épaule beaucoup trop instable. Je ne sais pas si il a souhaité faire son petit film parisien à la manière du Dogme95 mais je n'en ai pas perçu l'intérêt en l'état. Et de manière générale, le cut intervient souvent trop tôt. Il se passe pourtant de jolis moments, mais il ne laisse pas assez de place à ses comédiens (pourtant géniaux), les scènes ne respirent pas assez à mon sens. C'est dommage.
Enfin, malgré les qualité évoquées ci-dessus, je dois bien reconnaître que le film ne me laissera pas non plus un souvenir mémorable. J'ai l'impression d'avoir déjà vu 100 fois ce genre de sujets abordés dans le cinéma français, et parfois en bien mieux. Passé les comédiens principaux, le film se perd dans des sous-intrigues et peine à mon sens à capter l'essentiel. Je ne suis d'ailleurs toujours pas sûr d'avoir compris tout ce que le film souhaitait me transmettre.
Une entrée en matière mitigée, mais d'une certaine manière encourageante, au vu des belles promesses diluées au fil du métrage.
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Créée
le 23 févr. 2022
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