Le Son de Morale
J'avais déjà rapidement présenté le réalisateur anglais Peter Walker avec ma citrique de son film Frightmare sorti en 1974, je rappellerais donc simplement et très vite que ce cinéaste britannique de...
Par
le 28 avr. 2022
3 j'aime
Pour l'amateur de cinéma bis que je suis, ce "House of Whipcord", peu connu dans nos contrées, est une bonne surprise. Le film se classe dans le cinéma d'exploitation anglais, typique des seventiens, du genre WIP (Women in prison) et le cahier des charges est bien rempli (filles nues, enfermement, brochette de pervers, sévices, sadisme). Mais il s'agit d'un cinéma d'exploitation de qualité dans lequel on sent le travail apporté au casting approprié, au scénario cohérent, à la bonne caractérisation des personnages, avec une bonne progression de l'intrigue et quelques critiques de la société sous-entendues.
Les 5 personnes officiant autour de cette prison occulte et sordide présentent un beau panel de vices en tous genres.
Leurs prisonnières ont été séduites par le fils de la directrice, sur base de "fautes morales" et emmenées en ce lieu où on compte leur faire reprendre le droit chemin. Le règlement est simple: on se tient à carreau. A la première faute, c'est l'isolement. A la deuxième, la flagellation. A la troisième, la pendaison. Le simulacre de justice est rendu par le mari de la directrice, un vieillard aveugle, sénile et pathétique qui est manipulé par son épouse complètement dérangée et frustrée. Autour de ce couple officient deux gardiennes qui semblent animées par des intentions différentes: l'une trouve dans son rôle un exutoire à son sadisme et à son homosexualité refoulée. L'autre, semble se complaire en serviteuse zélée, son rôle lui donnant un brin d'importance et lui apportant du petit profit. Il faut compter également sur le fils de la gardienne qui séduit les jeunes filles pour les amener dans cet endroit horrible. Ce fils qui semble vivre une relation incestueuse avec sa folle de mère. Bref, que du beau monde!
Le film n'est pas du tout crapoteux comme tout un tas de productions du genre. Les flagellations et les sévices sont souvent hors champ. Les quelques scènes de nu sont plutôt érotiques et les actrices relativement jolies.
Le titre français "Flagellations" ainsi que l'affiche sont racoleurs mais inadaptés au film. Ce n'est pas le sujet de celui-ci et les amateurs de SM ou autres n'y trouveront pas leur compte.
Créée
le 17 févr. 2017
Critique lue 881 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Flagellations
J'avais déjà rapidement présenté le réalisateur anglais Peter Walker avec ma citrique de son film Frightmare sorti en 1974, je rappellerais donc simplement et très vite que ce cinéaste britannique de...
Par
le 28 avr. 2022
3 j'aime
Triller britannique réalisé en 1974.Une jeune femme se retrouve emprisonnée dans une prison par une bande d’hurluberlu de la justice expéditive.Le scénario est basique surfant sur la mode des prisons...
le 18 mars 2023
2 j'aime
Pour l'amateur de cinéma bis que je suis, ce "House of Whipcord", peu connu dans nos contrées, est une bonne surprise. Le film se classe dans le cinéma d'exploitation anglais, typique des seventiens,...
le 17 févr. 2017
1 j'aime
Du même critique
J'ai un souvenir particulier par rapport à la sortie de ce film en 1974. Non pas de l'avoir vu car j'avais 8 ans à ce moment-là et le film était interdit aux moins de 16 ans mais je me rappelle...
le 14 mai 2015
8 j'aime
3
Dans sa forme, l'oeuvre est assez sobre, avec des allures de téléfilm. Dans son fond, il s'agit d'une histoire bouleversante, tirée de faits réels. Difficile d'en dire plus sans spoiler mais j'ai...
le 7 août 2018
6 j'aime
2
Les thèmes de la nouvelle d'Edgar Allan Poe à la base du scénario de ce film sont principalement la mort, la déliquescence, la fatalité et la folie, la maison Usher étant une métaphore des cerveaux...
le 19 avr. 2016
6 j'aime