Il ressort de ce petit film indépendant américain une sincérité et une authenticité rarement vues dans le cinéma américain depuis longtemps. Mark Webber le réalisateur recrute parmi ses proches et sa famille pour tourner ce film, qui n'est pas spécialement autobiographique (de ce que j'en sais) pourtant on pourrait le croire. Le scénario aborde des problèmes types de ce pays, à la fois endémiques et universels, Mark sort tout juste de taule et retourne vivre dans le quartier ou il a grandit, il y retrouve sa mère et son demi-frère. Drogues et addictions, prisons et rédemptions, violences et désertion de l'état, on redécouvre le bestiaire des toxicos, des taulards et des victimes le tout vu d'une façon hyper-réaliste aucun excès, sans dramaturgie et esthétisme quasi documentaire.