Déshabille toi !
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Continuons cette petite analyse de la filmographie bebellienne, celle des années 70, début 80's.
Pourquoi regarder ce film
1/ Belmondo, Lautner, Audiard. La France, Monsieur !!! On fait face au cinéma à la française, un acteur charismatique, un réalisateur majeur de notre culture, un dialoguiste culte : "Tu as quatorze ans et demi, et tu es enceinte, c'est bien, très bien ! Mais ne te prends pas pour une surdouée".
2/ Le Nice des années 70, c'est sympa à retrouver. Et les looks, aussi. C'est vraiment une des choses qui m'intéressent le plus dans ma petite analyse en cours du Bebel.
3/ Mention spéciale à Galabru. Meilleur acteur du film. Il n'y cabotine même pas ! On a dû lui dire, le cabotinage, c'est seulement pour Belmondo. Il s'est visiblement exécuté.
Pourquoi ne pas regarder ce film
1/ Un film furieusement réactionnaire : le flic juste et solitaire qui se passe de tous pour faire appliquer sa justice. Tout est fait pour le justifier, les flics ripous ou faibles, les mafieux, la société pourrie jusqu'à la lie. On dirait le pire du Bronson, sauf qu'en plus le vengeur solitaire est super sympa. Mais en fait, non.
2/ Des femmes réduites à des potiches. Il fallait une actrice un peu cotée pour l'accompagner dans cette histoire, mais mon dieu, à quoi sert-elle ? D'autant que comme d'habitude, le Bebel qui se respecte bouffe à tous les rateliers. Eh oui, le flic vengeur est un charmeur-consommateur. Tu m'étonnes que les tenants de la perte de la virilité perdue de l'homme français le pleurent.
3/ C'est globalement poussif, en fait. Quelques traits d'humour qui font sourire, mais c'est difficile à supporter. Les scènes d'action sont vraiment de mauvaises qualité (gardons quand même celle de la tyrolienne), mais dès que ça bastonne, les chorégraphies sont baclées.
Bilan : pas facile à défendre, ce film... Mais on commence à trouver les points bebellien.
- l'homme seul et vengeur
- la classe et le bagout
- la collection de femmes objets
- les acteurs copains faire-valoir
A suivre
Créée
le 10 sept. 2021
Critique lue 147 fois
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