1e impression : format carré, lumière uniforme, musique typée... un navet fauché qui ne va pas voler bien haut.
2e impression, après 3 minutes : gags bien gérés, montage rythmé, il y a de la mise en scène, ça va être un bon moment !
En effet bien qu'on navigue en plein clichés Miami Vice / l'Arme Fatale, la promesse (celle du titre français qui divulgâche tout) tient en appétit. Le mélange des genres s'annonce vite et tient la route. Quelques scènes bien fofolles semblent s'inspirer de l'esprit "no limit" des films Troma, tout en conservant une finition de plus haut niveau (série B plutôt que Z).
Ça reste du vite fait avec de gros trous dans la cohérence mais c'est clairement assumé et on s'en fout royalement. Il y a même de bonnes surprises, des éléments qui semblent incohérents s'avèrent bien volontaires et assez bien amenés.
Comme dans tant de films de cette époque, une place importante est donnée à quelques personnages féminins, mais faut pas rêver, ça passe pas Bechdel.
Par contre y'a Vincent Price, qui fait lorgner les références vers la tradition des Frankensteineries autant que vers les zomblards, et qui est bonne raison de rester jusqu'à la fin (il ne meurt que très tard).
En bref, une bonne péloche fun et bien foutue, un peu ambitieuse mais pas du tout prétentieuse.