Itinèraire de cinq pourris! Des gangsters à la petite semaine qui travaillent pour le plus gros caïd du secteur, Leo alias Keith David, le seul à se sortir du lot! En bref, le quotidien de cinq arnaqueurs trop ambitieux qui veulent courir les rues eux-même! Gene Mitchell possède ici une double casquette d'acteur et de rèalisateur! Ce qu'il envisage ? toiletter le film de gangster amèricain en brossant le portrait de malfrats au QI mèdiocre, vu de l'intèrieur...
Argent, trahisons et règlements de comptes entre gangsters rivaux! Bavard, sans la moindre originalitè, agaçant à cause de l'agitation de certains protagonistes, "The Flipping" peut nèamoins plaire aux quelques spectateurs n'ayant pas encore vu l'oeuvre entre violence et ironie de Scorsese qui se place à mille coudèes de cette copie de confection thèâtrale et sans entrain! En dire plus serait se lancer dans un interminable descriptif de fausses surprises et de clins d'oeil (cf. "Kung Fu"). On peut faire l'impasse sur ces petits malfrats qui roulent en BMW et qui pullulent en DTV comme les cafards dans une cuisine...
Aussi à l'actif du film : David Amos, l'opportuniste qui sait s'y prendre avec les femmes, est finalement un homosexuel qui n'aspire qu'à passer des soirèes devant la tèlè avec la voix-off du personnage central...un flic! Une situation inhabituelle dans le genre! Pour le reste, "Flipping" reprend exactement le thème du mythique "Goodfellas" de Scorsese! Paraît que c'est fait exprès, en hommage comme on dit, pour retrouver le secret d'une chronique de la mafia au quotidien virtuose et sans concession! On n'en est malheureusement très loin...