Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
le 31 oct. 2024
75 j'aime
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Quand un magazine de films de Genre conseille un film d'animation comme Flow, ..., ça sent bon, très bon.
Depuis George Miller avec Happy feet, je n'avais pas ressenti un tel déferlement, visuel et sensitif.
L'animation est incroyablement maitrisée, d'où la sensation d'un excellent jeu vidéo sur Grand Ecran.
D'emblée, on est happé dans ce temps et cet espace incertain et donc universel, ressentant les mouvements et émotions de ce chat qui y évolue. La subite montée des eaux est magistrale, on retient son souffle et l'on plonge avec ce chat sans nom, éprouvant.
Chaque rencontre est porteuse d'anxiété et de curiosité, chaque caractère de l'Autre nous renvoie, toujours collés au point de vue du chat, à nous mêmes.
L'absence de dialogue évite tout anthropomorphisme, tout en nous laissant le choix de comprendre, projeter, ressentir ce dont nous avons besoin, au fil de l'eau.
Une Œuvre ouverte, riche, qui nous laisse enfin réfléchir, douter, questionner, ne pas savoir...
Humaniste, bien que dépourvue d'humains.
Créée
le 22 nov. 2024
Critique lue 9 fois
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