Mon avis---
Brillant documenteur, Peter Jackson connaît bien la musique... du cinéma sur le bout des doigts..., nous livrant un court métrage totalement original, passionné et même assez génial dans ses moments les plus réussis. Forgotten Silver, portrait factice de l'illustre inconnu Colin McKenzie...Car le documentaire mêle mensonges et réalité avec un incroyable culot. La grande oeuvre de McKenzie, Salomé, entreprise titanesque (à mettre en parallèle avec les épopées de Griffith (Naissance D'Une Nation, Intolérance) est décrite avec acuité, par ailleurs. Enfin, il y a une touche d'humour qui égaie le tout. Ce document m'a berné comme des milliers d'autres, mais je l'ai apprécié sans en savoir l'historique. À ce moment, je peux dire que j’ai réellement été un gros couillon le fameux dindon de la farce et la prochaine fois qu'il y aura un documentaire, j'irais d'abord voir s'il y a bien des preuves que c'est du réel et non du vent, je peux dire pour finir qu'il n'y a que lui que cela a fait jouir, pas moi. Mais je dois reconnaître après déception que ce fût quand même : Marquant- Brillant voire même génial, même si je l'aurais bien étranglé après la découverte de cette énorme couillonnade. Tu sais quoi? j'en ai eu pour mon ego d'avoir été berné comme un bleu.
Résumé---
La Nouvelle-Zélande pourrait-elle faire figure de pionnière du cinéma ? C'est ce que Peter Jackson s'amuse à faire croire au spectateur dans ce "documenteur" réalisé pour la télévision néo-zélandaise. Il évoque la vie et l'oeuvre de Colin Mackenzie, cinéaste génial, inventeur du son et de la couleur, auteur d'une fresque gigantesque sur Salomé, sur qui la malchance s'est toujours acharnée.