Des rues du Bronx, de Boston, aux sentiers alpestres, ils sont chaque année des dizaines de millions à courir. Mais après la seconde guerre mondiale, la course à pied était encore considérée comme un acte mineure, pas utile, et certains la considérait comme une pratique déviante cantonnée aux athlètes masculins et à l’enceinte des stades. Courir pour une femme était considérée comme une prise de risques insensés, inutiles et peu esthétiques. Il a fallu le courage de quelques-unes pour ouvrir des brèches et faire sauter les verrous fermés par les associations sportives locales et mondiales. Il a fallu aussi l'énergie de quelques visionnaires comme Fred Lebow pour développer les marathons, et notamment celui de new York.

«Free to Run» retrace la fabuleuse épopée de ce sport solitaire devenu passion universelle. Ce film de Pierre Morath est un hymne à la gloire de la course libre et de ceux qui la font exister.

Personnellement, j'ai appris plein de choses sur cet épisode de la démocratisation de l'activité sportive. Un très beau documentaire.

Eric-ROBINNE
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le 9 mars 2024

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Eric ROBINNE

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