Une bonne idée de départ ; reprendre la structure de la série Friends (soit six amis, trois hommes et trois femmes) et explorer les diverses combinaisons sexuelles possibles entre eux. Le récit est découpé en séquences courtes composant des chapitres numérotés, avec des ellipses de temps et d’espace censées le rendre déstructuré et lui conférer une touche « cinéma indépendant ». Le problème est que ce bel édifice ne tient pas faute de grosses imperfections : le faux fil conducteur de la thérapie de groupe chez une espèce de psychanalyste-gourou est totalement artificiel et n’apporte rien au propos, les combinaisons sexuelles sont limitées et restent très prudes malgré les apparences et surtout la fin est celle d’une comédie new-yorkaise de bas étage. De belles promesses donc, un début méritant et beaucoup de déceptions par la suite.