Dès le début on lâche prise, aussi grave que soit l'histoire avec ses héros. Il est en effet difficile de supporter cette espèce de radiophonie filmée et criée où chaque action et jusqu'à chaque pensée sont dialoguées et répétées plusieurs fois de façon exagérée, gesticulatoire et aussi grimaçante qu'un manga. Conjugué aux moyens dérisoires et à la niaiserie magnitude 9 c'est le tsunami du grotesque à deux balles, digne des parodies des Inconnus. Sans parler du doublage français mais en VO ce n'est pas plus digeste. Décidément, encore un représentant d'un genre très extrême-asiatique ayant davantage du spectacle de Guignol ou de la comédia del arte pour enfants que du cinéma, même populaire et aussi emprunte de respectueuses courbettes que soit la coutume.