Film dystopique français d'Alexandre Aja avec Stanislas Merhar et Marion Cotillard (1999)
Synopsis
Tiré de la nouvelle "Graffiti" de Julio Cortazar, le film se déroule dans une dictature non précisée mais, hélas, les exemples ne manquent pas... Dans ce monde totalitaire, il est interdit de créer, particulièrement de dessiner ou de peindre sur les murs. Ceux qui le font sont sont pourchassés, arrêtés, torturés. Dans l'esprit de La peste, ou d'Equilibrium.
Marion Cotillard est touchante de faiblesse et de force, Pierre Vaneck royal, et Stanislas Merhar remarquable dans le rôle d'un gamin révolté et blessé qui ira jusqu'au bout de ses rêves et de ses engagements. Les paysages sont beaux eux-aussi (j'ai pensé à Essaouira - le film a bien été tourné dans le sud marocain).
Un coup de chapeau au dessinateur pour ses magnifiques fresques (Edgar Saillen) et à la musique, de Brian May, guitariste de Queen.
Des scènes de torture, toutefois, qui n'apportent rien au film et qui auraient pu être évitées.
Mon jugement
Ce film, le premier long métrage du réalisateur, est, à mon avis, une réussite, même s'il pèche par quelques défauts et mériterait d'être mieux connu. Il est vrai qu'en France, la science-fiction n'a pas bonne presse, on préfère le nombrilisme et les prises de tête... Si les dystopies et la violence ne vous font pas peur, je vous conseille ce film peu connu qui, à mon avis, est à voir.