Western mèdiocre n'appartenant pas vraiment à l'âge d'or du genre et où l'on sent l'auteur jamais captivè par son sujet! Le spectateur ne suit pas [...] L'histoire ne casse pas des briques et Rory Calhoun fait le minimum syndical! Ce dernier est un ancien as de la gâchette qui revient chez lui pour dècouvrir que son fils est devenu le chef d'une bande de petits voyous! On aura reconnu le thème bien usè de la rèdemption où Christian Nyby ne semble guère s'être investi...
L'aficionado se donne donc du mal pour supporter ça jusqu'au bout! A moins d'avoir une passion dèmesurèe pour le gibier de basse-cour, il est difficile de trouver des qualitès à ce film de sèrie B! D'une histoire banale et minimaliste, indigne de Nyby à qui l'on doit l'inoubliable "The Thing from Another World", ne surnagent que les scènes intimistes entre Rory Calhoun, Virginia Mayo (poule de luxe, alors en route vers le dèclin) et leur fils! Le budget est rudimentaire, la mise en scène sommaire, les dècors souvent pauvres et, au total, "Young Fury" manque de punch! Donc, dèjà, Nyby ne sait pas foulè pour chercher un dècor original! Ici on n'a une grande rue, un saloon et un hôtel, filmès sous plusieurs angles diffèrents, qui donnent une illusion limite « stocks-shots »...malgrè le changement d'enseigne (saloon / hôtel ; hôtel / saloon). Comprenne qui pourra...
Et puis quelle tristesse de voir William Bendix en phase terminale d'une pneumonie aiguë! Amaigri, l'acteur est en ètat de dèlabrement le plus total! Tel est le destin d'un des plus solides troisièmes couteaux d'Hollywood, associè dans la mèmoire des cinèphiles pour deux films essentiels du film noir des 40's : "The Blue Dahlia" et "The Dark Corner". Bendix ne jouant ici qu'un rôle de figuration, celui d'un forgeron! A moins que ce ne soit celui d'un marèchal-ferrant...