La première chose qu'on remarque c'est la disparition de la plupart des protagonistes principaux du premier opus.
On veut pas paraitre réactionnaire et tout coincé du cul mais certaines de ces figures du cinoche sont tout de même dur à oublier : il manque l'imprononçable Adewale Akinnuoye-Agbaje qu'on respecte tous depuis OZ( nous les hommes super virils), et puis Marlon Wayans, qu'on estime tous depuis Requiem For a Dream ( nous les toxicomanes).
On est propulsé sur le fait accompli : le chef des Joes c’est plus le truculent Dennis Quaid, c’est Channing tatum. Channing est peut-être devenu célibataire depuis qu’il a retrouvé son grand amour en tout cas il agit comme tel, quand à sont meilleur pote c’est plus Marlon, c’est The Rock, pardon, monsieur Dwayne Johnson. Marlon s’est certainement barré pour vivre une vrai vie palpitante avec sa bombe rouquine il y a très longtemps durant les quelques semaines qui ce sont écoulés depuis la fin du premier film.
C’est assez bizarre à décrire mais on a l’étrange sensation qu’aucun d’eux n’à JAMAIS exister.
L’échange des bonnasses Rachel Nichols et Sienna Miller contre la fade Elodie Yung et la curieuse Adrianne Palicki aurait pu carrément mal se passer, on peu facilement se sentir léser (nous les obsédés du cul raffiné), heureusement le réal avait conscience de la baisse de qualité de sa marchandise érectile alors il a fais faire à Adrianne un vrai défilé de mode. Et un petit cul sous toute ses coutures pour la 2 !!
Ouais ben nous(les hommes bourrés de noblesse romantique), on s’en tape, à l’œil, des tenus sexy d’Adrianne et que personne viennent la ramener avec cette tafiole de Rocky !! Passons.
Les Gi joe de passage comme Brendan Fraser ne mérite pas forcément qu’on parle d’eux de toute façon.
Alors deux choses l’une : Soit le réal a eu un grave problème d’agenda avec les acteurs précités, soit il à voulu suivre les conseilles du gouverneur Schwarzy : passer un bon coup de ballet.
Une question cruciale me tarauda méchamment à ce moment précis des trois premières minutes du film : Qui est ce putain de réal en train de me pourrir un de mes moments de pur bonheur cinématographique potentiel ??!
En retrouvant mes pantoufles je réalisais que Jon Chu avait une des pires filmographies connu : Justin Bieber : Never Say Never / Sexy Dance 2 & 3/ 2 court métrage mis comédie, mis musical. Heureusement il a également fait une pseudo animation provoquant quelques envies, Le Secret De La Gourde Magique. L’espoir était donc encore permis durant cette troisième minute fatidique de questionnements mais à cette cruelle époque, je l’ignorait.
Je savais uniquement deux choses ; Jon Chu marchait sur mes plates bandes et je m’emmerdais grave. Rien à foutre de l’identification du spectateur avec les personnages jouant à un jeu de guerre.
-La toupie ? T’a fais la toupie ?
-Ben il faut couvrir tout les angles…
-Comment un mec aussi bon sur le terrain peu être aussi nul aux jeux vidéos ?
Une rage prenante escalada mon échine quand les gamines de Dwayne sautèrent dans les bras de tonton tatum. J’avais envie de hurler NON MAIS C’EST QUOI CE PUTAIN DE BORDEL ??!! Engager vous rengager vous, j’ai pas signer pour ces conneries nom d’une figurine !
Puis les Joes sont presque tous morts alors qu’ils étaient en pleine pose clope avec des ogives nucléaires. Le massacre fut si bref qu’il n’éveilla aucune émotion particulière en moi, même pas de l’exaspération, je me suis dit que j’étais vraiment mal parti pour apprécier cette daube.
Franchement de nombreuses parties secondaires de l’intrigue ne tiennent absolument pas la route, mais c'est pas trop grave en fait...
G.I. Joe : Constipation est une sorte de retour aux sources : le jouet.
Ici pas de base secrète américaine de la taille d’une région Française et de technologie pouvant humilier celles des transformers. Par contre on a toute la panoplie et les véhicules des jouets et ça c’est rudement sympatoche.
Et ce con de réal a néanmoins gardé les méchants et suivit la trame établit dans le premier opus, ce qui est fort appréciable vu ce qu’il en a retirée.
Et il y a un second degré flagrant, des costumes de ninja fabriqué par Bioman, un temple dirigé par RZA version vieux prêtre aveugle armé d’un bâton-lance et des armes dans tous les recoins de la baraque du général papi Willis.
Et puis les ″nouveaux″ sont pas tous nul, il y en a même des biens comme Dwayne Johnson, Ray Stevenson et Walton Goggins.
Et puis Papi Willis semble en pleine forme, c’est rassurant vu le sale état dans lequel il était dans Die Hard 72.
Et surtout il y a une putain de course poursuite capable de faire pâlir de jalousie Batman, on l’a presque déjà vu mais en fait non, d’habitude c’est tout pourave, la ça envoie grave du bousin malgré les montagnes en polystyrènes.
Et surtout le méchant Zlartan dans la peau du président, Jonathan Pryce, il fait ce dont on rêve tous (nous les barbares modernes), il réuni tous les chefs d’étatomic chez lui, ils leurs déclarent la guerre puis joue à une bête application sur son téléphone en les taquinants avec grandiloquence (La Corée du nord n’avais encore jamais autan grimacé). Le tout au service d’un plan machiavélique tout à fait crédible.
Et enfin il y a Londres qui explose alors que les Joes pouvaient assurément intervenir avant que le méchant appuie sur le bouton vu qu’ils étaient infiltré tout autour de lui mais on s’en fou, dans le premier opus les méchants dézinguaient la tour Eiffel alors faut faire mieux au second. On noiera le poisson en organisant une distribution de médailles du courage à la fin, après tout c’est vrai quoi, pour nous (les mégas américains) la destruction de Londres c’est qu’un bête dommage collatéral.
Moralité : Quelle que soit la maigreur d'un éléphant, ses couilles remplissent une marmite. (Gabon)