Dandy arnaqueur
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Tout en passant pour la première fois derrière la caméra, Christoph Waltz ne tombe pas dans l’écueil de la fausse virtuosité cinématographique, mais fait le choix judicieux de penser son geste comme un hommage rendu aux acteurs et à l’acteur en tant que construction fascinante d’une identité à la frontière du réel et de la fiction. Ulrich Mott est un médiocre qui réussit à s’élever par la seule force de son personnage : carrière militaire, relations privilégiées avec l’Extrême-Orient, talents multiples pour la diplomatie et la surveillance, tout cela n’est que chimère et fond comme neige au soleil lorsque le mystificateur rencontre le regard de son épouse, Elsa Brecht, qui n’est jamais dupe de la précarité congénitale de celui-ci. Aussi Georgetown, s’il ne brille ni par l’inventivité de son scénario ni par l’audace de sa mise en scène, se délecte-t-il de ses acteurs et de l’ambivalence du sentiment amoureux dans une mascarade générale, signant une comédie grinçante et brossant le portrait d’un antihéros pathétique que le réalisateur campe à la perfection, loin de ses rôles d’antagonistes caricaturaux inspirés de sa performance ahurissante dans Inglourious Basterds. Une curiosité qui révèle néanmoins un nouveau réalisateur à suivre : Christoph Waltz.
Créée
le 17 juil. 2020
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