Libertinâge
Bruce LaBruce se plait à détruire les codes de la société traditionnelle. Le terme « revolution » devenant le mot d’ordre de la copine de Lake, qui, à l’image du spectateur, observera sans broncher...
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le 2 avr. 2014
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En 1990 je découvrais Arachnophobia, terrorisé dans une grande salle parisienne, ce soir en 2022 je découvre Gerontophilia seul dans ma chambre. Ben oui, nous vieillissons. Je ne connaissais point Bruce LaBruce, j'ignorais qu'il avait réalisé des films pornos gays et surtout des films d'horreur avec des zombies. Des zombies, ça rend tout de suite un cinéaste sympathique.
Revenons à ce jeune homme de dix-huit ans qui se trouve une passion pour les vieux. Pier-Gabriel Lajoie, magnifique, qui débute au cinéma à 19 ans sans filet, en embrassant un homme de quatre-vingts ans et en jouant parfois nu à ses côtés.
Bruce LaBruce évite toute complaisance, tout voyeurisme et nous narre une histoire simple et planante dans une maison de vieux (c'est komçakondi). Une caméra pudique, une direction d'acteur admirable, une musique un peu toc à mon goût et un scénario sans doute trop léger.
Mais qu'importe, le charme opère.
Créée
le 10 févr. 2022
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