Soyons francs, les 2 points forts de ce Ghost in the Shell 2017, sont :
1. Scarlett Johansson
2. Une esthétique quasi irréprochable
Pour le reste, c'est plutôt vide.
Je ne connais que de nom l'oeuvre de base, du coup j'ai découvert cet univers et c'est franchement agréable à voir. Cette façon de filmer un peu "lente" qu'a choisie Rupert Sanders colle très bien au film, et les scènes d'actions sont stylisées au possible, avec quelques slow motions, ça rend très bien.
On notera certaines influences évidentes comme Matrix, Blade Runner ou encore Under the Skin et le plus gros point noir sera cette fin un peu expédiée et surtout ce "final boss" qui arrive comme un cheveux sur la soupe.
Au niveau du cast, Scarlett est un peu fade en revanche Pilou Asbæk s'en sort très bien, Juliette Binoche quand à elle est extrêmement sous exploitée, à mon grand regret.
Entre polar cyberpunk et blockbuster esthétique, le film s'en sort plutôt bien, et malgré le fait que l'on ne se sente pas énormément impliqué dans cette quête d’identité peu originale, il reste un agréable divertissement.